Envisagez-vous de créer une entreprise de chauffeur VTC ou chauffeur Uber ? Si oui, les informations qui suivent s’adressent particulièrement à vous ! Découvrez les étapes à suivre, les procédures à respecter et les meilleurs conseils pour réussir un tel projet. Il faut notamment faire un stage d’initiation à la gestion, obtenir une autorisation de transport de personnes et choisir la forme juridique de la société.
Le stage d’initiation à la gestion
La création d’une entreprise passe toujours par l’immatriculation au Répertoire des métiers et de l’artisanat. Cela demande la réalisation d’un stage de préparation à l’installation (SPI). C’est une étape indispensable pour la mise en place d’une EURL ou d’une SASU VTC. Organisé par les chambres de métiers, le stage dure 30 heures ou un peu plus.
Le stage d’initiation à la gestion est à compléter par une formation vtc proprement dite. Les sessions comprennent des cours théoriques et des travaux pratiques. Le programme s’oriente principalement vers l’entrepreneuriat et la gestion d’une entreprise VTC en France. L’installation, le financement, la gestion et la comptabilité font partie des matières travaillées durant le stage. Ce dernier est obligatoire d’une manière générale, mais certains profils comme les anciens chauffeurs de taxi peuvent en être dispensés.
L’obtention de l’autorisation de transport de personnes
Également appelée carte pro VTC, l’autorisation de transport de personnes s’obtient à l’issue d’une formation complète. En cela, il faut posséder une Capacité DRE de Transport de Personnes de moins de 9 places ou une Carte Professionnelle de voiture de tourisme avec chauffeur. Cette seconde option doit être suivie d’une inscription au registre des chauffeurs VTC. Il faut aussi suivre une formation de prévention et secours civiques de niveau 1.
L’importance de la formation VTC
Pour obtenir l’autorisation de transport de personnes, il faut être en mesure de justifier que vous avez réussi l’examen VTC. Les épreuves prennent la forme d’un questionnaire à choix multiples et d’un questionnaire à réponses courtes. Elles durent un peu moins de 4 heures. Vous pouvez passer l’examen en candidat libre. Mais pour mettre toutes les chances de votre côté, il convient de suivre une formation VTC.
Nous conseillons donc de trouver un centre de formation agréé. Lorsque vous aurez réussi l’examen, vous pourrez demander votre autorisation à votre préfecture (la préfecture de police si vous êtes Parisien). Vous aurez alors à remplir une demande de carte pro VTC et fournir les pièces suivantes :
- Une copie du permis de conduire ;
- Un certificat de résidence récent ;
- Un justificatif de validation de la formation VTC ;
- Un justificatif d’aptitude valable (visite médicale).
Le choix de la forme juridique
Nous recommandons vivement la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) pour différentes raisons. En effet, cette forme sociale assure une plus grande souplesse et vous permet, en tant que dirigeant d’entreprise, de profiter de la couverture sociale de salarié. D’ailleurs, la plupart des chauffeurs VTC en France optent pour cette forme juridique grâce à ces nombreux avantages.
Par ailleurs, l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) peut être intéressante. Cette forme juridique a surtout l’avantage de réduire les cotisations sociales. Elle donne accès au statut de travailleur non salarié et à une couverture sociale plutôt satisfaisante en même temps. Quoi qu’il en soit, l’autoentreprise est déconseillée, car elle ne permet pas de déduire les charges.
L’immatriculation de l’entreprise VTC
Commencez par la rédaction des statuts de la société VTC pour décrire son fonctionnement et sa gestion. Vous pouvez vous faire aider par un professionnel du droit pour cette étape cruciale et fatidique de la création de votre entreprise VTC. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à ouvrir un compte professionnel et y déposer le capital social.