Une flambée de stress professionnel

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Publié le : vendredi 24 février 2023

Le monde professionnel est une source de stress pour de nombreux salariés : surcharge ou sous charge de travail, objectifs difficiles à réaliser, pression managériale, conflits entre collègues, pression liée à la relation clients, horaires atypiques, plannings changeants, évolution des métiers, …. La liste est longue mais elle est tout aussi longue pour son versant positif.

 

Effectivement, travailler est valorisant voire gratifiant. Il peut
apporter sécurité et stabilité financière, reconnaissance sociale, possibilité de se dévouer
pour une cause. Au quotidien il peut être challengeant, permettant de développer ses
compétences, ses relations.

Comme le piment le travail a du mordant, un peu ça va…. Mais trop, peut devenir
problématique !

 

Le stress donne du goût

Et oui …. Aiguillonné par le stress, le challenge, la stimulation ; nous allons de l’avant !
Cette phase d’engagement est grisante professionnellement. Energie, enthousiasme,
projets, parfois avec un peu d’anxiété, juste suffisamment.

Le stress est avant tout un mécanisme d’adaptation. Il nous a permis, depuis les époques
lointaines, de survivre, parfois de nous dépasser. Bref, il a certainement été un moteur
pour sortir de nos cavernes, chasser, construire… et aujourd’hui résister aux sur-
sollicitassions provenant des mails et des réseaux sociaux, les exigences professionnelles,
sanitaires…

Hans Selye a particulièrement bien expliqué le phénomène de syndrome général
d’adaptation SGA dès 1935 (reportage sur le Dr Selye dans « pour l’amour du stress)
On parle parfois de stress positif (je préfère l’expression stress aigu mais transitoire). 

Telle la piqure d’une aiguille, de façon quasi immédiate, notre corps sonne l’alerte et réagi
par la production d’hormones comme l’adrénaline ou le cortisol, par des réactions
physiologiques. De façon immédiate notre formidable machinerie interne se met en ordre de marche pour lutter ou fuir.

En général la crise passée, les actions posées pour y remédier, tout redevient en position normal. Le système nerveux se calme et l’apaisement est de nouveau là.


Parfois un peu trop !

C’est le passage de « bon » à « mauvais stress », du stress « aigu » mais passager au
stress « chronique », enkysté.

Soit nous ne pouvons agir pour fuir ou combattre ce qui nous agresse, soit cela dure
depuis tellement longtemps qu’il y a un phénomène de résistance bien installé en nous.
Nous ignorons l’alerte !

C’est un peu comme si le voyant rouge de notre voiture clignotait en permanence… A priori on filerait droit chez le garagiste. Mais si par habitude ou lassitude, par impossibilité
d’agir nous finissions par simplement poser un sticker sur le voyant …. pour ne plus le voir
clignoter. « Ignorant » ainsi que le problème couve et se généralise.

Face au stress nous pouvons aussi poser un sticker sur les signaux envoyés par notre
organisme (douleurs, perte de sommeil, dérèglement de l’appétit, baisse d’immunité,
anxiété forte, variation de l’humeur…).

Nous poursuivons malgré tout à plein régime « ignorant » que le problème couve et se généralise.


Jusqu’à tout enflammer

Si les sources de stress sont multiples et que cela dure, l’organisme s’épuise et ne s’adapte
plus à l’environnement. Nous nous sentons alors dépassé, dans l’impossibilité de gérer
travail-maison-famille …. C’est la chute, le burn out.

Les trois critères d’un épuisement professionnel sont l’épuisement émotionnel, physique
et psychique.

L’arrêt au stand est primordial ; la prise en charge médicale nécessaire pour aider à la
reconstruction. (voir les recommandations de la Haute Autorité de Santé )
Alors on fait quoi avant de prendre le mur ?

45% des salariés sont en dette de sommeil, 53% évoquent une fatigue physique et 70%
une fatigue nerveuse … il est temps de faire quelque chose.

Alors voici quelques pistes :

  • On essaie de repérer du mieux que l’on peut la courbe de son stress :
    quand est-ce que je suis dans l’ennui et l’hypo stress ? A l’inverse quand est-ce que je suis dans l’hyper stress ?. Quand est-ce que je suis au top de ma forme dans ma zone de performance ? Pour ce bilan on s’appuie sur notre expérience passée et sur l’observation de note quotidien.
  • Les sites, les livres, les formations sur la gestion du stress sont facilement accessibles. On se documente et on repère les signes avant-coureurs :
    changements dans notre façon de nous nourrir, dans notre rapport au temps, dans nos relations…. Les petits bobos, le manque de concentration, la perte de sommeil
  • On en parle aux proches, à son généraliste, à son manager, à ses collègues.
    Le regard posés par les tiers va nous aider à prendre du recul si on entend bien ce qui nous est formulé !
  • On adopte des pratiques de relaxation : reflexes de détente en journée, temps respiratoire, micro sieste permettent de faire baisser la charge mentale, la pression, d’évacuer les tensions corporelles. L’esprit ne peut être calme et serein si le corps est tendu et douloureux. L’inverse est aussi vrai !
  • On s’occupe de son sommeil et on ne le laisse pas se dérégler. Routines du soir, techniques de relaxation, lever à heure fixes… sont autant de pistes.
  • On aborde les sujets avec son manager : charge de travail, conditions de
    travail, relations, autonomie pour faire évoluer les choses. L’employeur doit
    assurer la sécurité et la santé physique et mentale de ses salariés.

 

Yannick Bourdarel Sophrologue
Spécialisée troubles du sommeil, gestion du stress
www.yb-sophrologue.com
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